MUSIC 3.0 : Inventons ensemble les nouveaux modèles économiques de la musique en ligne
Présentation
Cet atelier propose d’échanger sur les nouveaux modèles économiques de la musique en ligne. Sans idée pré-conçue, Music 3.0 veut donner la parole aux labels, aux acteurs du P2P, aux industriels, aux distributeurs, aux artistes, aux constructeurs, aux FAI et aux membres des forums afin de partager et de réagir ensemble sur les innovations en cours et à venir
«Music 3.0» : mercredi 20 avril de 18H30 à 21H
à la Mairie du 3ème arrondissement, (wi-fi disponible)
2, rue Eugène Spuller - 75003 Paris M°Temple
La soirée se prolongera par un cocktail. PAF de 2 €uros
Entrée sur inscription obligatoire par e-mail : mymusic@noos.fr
(nom, prénom, adresse e-mail, entreprise, fonction) * La liste des coordonnées sera utilisée pour l’accès au workshop. Nous garantissons qu’il n’y aura aucune utilisation ultérieure de ces données à caractère nominatif.
Invités
- Tariq KRIM : Dirige L8R Media, auteur d'une étude pour l'ADAMI sur les modèles économiques pour la musique en ligne, fondateur du site generationmp3.com
- Grégory OLIVIER : Directeur Marketing chez MSN, il évoque les réfléxions de Microsoft en matière de promotion des fichiers sécurisés (Recherche, Blogs, Messagerie instantanée).
- Morvan BOURY : Morvan Boury a rejoint EMI Music France en 1996 en tant que label manager Mute/Labels. Travaillant depuis ses débuts à la fois en marketing, artistique et sur les nouveaux médias, il est en charge du développement d'artistes comme Cali, Daft Punk, Yann Tiersen, Moby, Depeche Mode, Interpol, Miss Kittin ou Jean-Louis Murat. Il est aujourd'hui Directeur Adjoint de Virgin Music France et Directeur de la stratégie numérique pour EMI Music France.
- Sylvie KRSTULOVIC : Diplômée ESSEC et auteur d’un mémoire intitulé « les stratégies de différentiation des fournisseurs d’accès à internet dans la distribution de musique en ligne ».
- Alban MARTIN : Diplômé d'HEC, Alban est l'auteur du livre " The Entertainment Industry is Cracked, Here is the patch! " sur la co-création de valeur possible entre les Majors et les consommateurs
Animation : Jérôme BOUTEILLER / NetEconomie.Com
Atelier interactif
L’atelier se déroulera grâce à la richesse de vos interventions préalables et de vos questions. Aussi, nous comptons sur votre participation active sur ce Blog afin de nous parler des initiatives que vous connaissez (France ou étranger) ou dont vous avez entendu parler :
- Les actions innovantes et leurs résultats
- Les succès ou les échecs constatés et ce que l’on peut en apprendre
- Les lancements de nouveaux services et leur logique
- Vos envies d’expérimentations
Les questions et initiatives transmises via le blog avant le début de l'événement serviront de trame à cette rencontre et permettront un véritable échange pour inventer ensemble le futur de la musique en ligne.
A vous d’agir en participant via les commentaires publics sur ce blog ou par e-mail !
Partenaires
Je ne suis ni un professionnel de la musique, ni un artiste, simplement un "petit" consommateur de musique passionné par les débats remués par Internet et la musique en ligne.
Vous évoquez des solutions qui sont toutes plus ou moins bonnes à mon sens. Financer ses albums par les concerts est une solution, encore faut-il "avancer" l'argent et prendre ce risque.
Je crois qu'une bonne partie de la solution provient des nouveaux modèles, notamment le Napster en V2.
Vous connaissez probablement le principe : un abonnement de 15$ / mois et je peux telecharger AUTANT de musique que je souhaite sur un balladeur compatible. Voila qui ferait decouvrir pas mal de nouveaux artistes sans courir le "risque" pour le consommateur de payer "une daube". De plus, qui croit vraiment que Napster va couler sous le poids des telechargements ? Si je remplis mon balladeur de 5Go de musique...je risque de ne pas changer l'integralite de mes playlists très souvent.
Ca changera de devoir payer 0.99 € / titre, soit plus de 10€ l'album téléchargé (prix aberrant bien sûr et que de moins en moins de monde est prêt à mettre).
Voila une belle innovation "marketing" qui pourtant pourrait solutionner quelques problèmes. Encore faudrait-il que ce service arrive en France. Je parie dessus, et je serai même le premier client de Napster.fr ! ;-))
Rédigé par : Bertrand | 21/04/2005 à 17:18
Oui, c'est un modèle intéressant en effet...mais surtout pour le consommateur!
Il dispose d'une offre très large pour un coût minime. Le problème est que les artistes sont très peu rémunérés par ce système: Napster doit vraisemblablement payer une licence forfaitaire aux labels ainsi qu'a la SACEM. Avec 1 000 000 de titres, on imagine aisément qu'il ne donne pas une licence correspondant à 1 euro par chanson téléchargée!
Ce mode de rémunération peut être assimilé à une forme de taxe pour la copie privée, et donc plus à un droit voisin qu'une rémunération directe... pourquoi pas, mais ce n'est pas ça qui va faire vivre les artistes!!
Bon, ils peuvent toujours vendre des cd's à leur concerts, mais j'espère qu'ils aiment les pâtes au beurre!
Certaines personnes considèrent que le mp3 devrait être gratuit (c'est le cas de Napster V2 finalement, on paye le service mais pas les mp3), et seuls les Cd's et les concerts payants...
Dans le principe, je suis d'accord que c'est pas top de payer le même prix qu'un album ou presque pour des fichiers .mp3, avec éventuellement un scan de la pochette, ce qui n'est pas un "objet".
Mais je trouve ça quand même tendu pour la rémunération de l'artiste...et vu qu'en plus aparemment la TVA sur les cd's n'est pas près de baisser, franchement avec le mp3 gratuit, qui va encore acheter des cd's?
(en revanche, je suis pour le fait de "pouvoir" distribuer gratuitement grace à creative commons par exemple, après ça relève du choix personnel)
Rédigé par : baz | 26/04/2005 à 10:13