Lecteur, as-tu regardé l'interview de Daniel Ek @LeWeb11 ?
A date, Spotify compte 2.5M d'utilisateurs premium qui paient 10$/mois soit un revenu annuel de 300M$ !!!
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J'ai interviewé Laurence Dolivet, responsable des services de musique chez SFR, entre autre sur le partenariat avec OuiFM.
Grâce à SFR, assistez gratuitement au concert de Christophe Willem le 26 mai à 20h30 en Live au Bataclan!
Le nouveau patron de Awdio, Julien Ulrich ex-VirginMega nous parle des évolutions du service... (avec une splendide voix du matin)
Le mythique label Blue Note fête ses 70 ans! Nicolas Pflug en charge du label nous raconte...
J'ai rencontré Yves au Web09 qui m'a donné un update de Radionomy. J'en avais déjà parlé lors de l'édition précédente, Web3 et au mois de septembre.
Quels sont les derniers chiffres de Radionomy? Combien cherche-t-il pour la levée de fond? Quels sont les pays ouverts? L'audience est très fragmentée donc comment se fait la mise en avant des radios?
Est-ce que les annonceurs sont les mêmes sur une radio traditionnelle et sur une web radio? Sur les formats pub, est-ce déjà normalisé sur internet? C'est Radionomy qui intègre la publicité? Les annonceurs veulent de l'affinité ou de la puissance? Pourquoi est-ce Radionomy (prestataire technique) qui choisit la pub et non pas l'éditeur de la radio?
Quel est le marché de Radionomy: webradio ou Radio Numérique Terrestre? Est-ce que Radionomy ira vers le branding d'un device au couleur du service (ex. un Nabaztag brandé Radionomy)?
Emmanuel Jayr, l'autre fondateur de Goom avec Roberto Ciurleo a bien voulu répondre à quelques questions juste avant le concert de Madonna...
C'est quoi Goom Radio? Comment Goom se différentie des autres offres de webradio ou SmartRadio? On peut faire sa propre radio... Quelle est la différence avec Radionomy? Quels sont les objectifs? L'Allemagne en Novembre et les States en 2009!! Waaa
Pour les droits, comment ça se passe? Quel est le modèle économique? Google Audio leur fait peur? Quid du problème avec la pub qui n'a pas été diffusée avant le concert de Madonna?
Et oui (je m'en doutais) c'est donc NRJ qui a tout bloqué!! Emmanuel Jayr m'a confié: "j'ai eu l'impression de vivre un mauvais film avec Al Capone! On va se battre jusqu'au bout"
Il faut quand même préciser que la petite plaisanterie d'NRJ a coupé Goom d'une audience de 150.000 personnes!! Heureusement,Madonna est une bonne fée et une marraine active. Du coup, l'after officiel du concert de la Madonne est sur la Goom Candy Station en exclu!
Encore MERCI à Goom pour leur invitation. Le concert était génial... même si la Madonne chante un peu faux (cliquer ci-dessous), mais bon excellente performance à 50 ans!! Chapô!
Julien Fauroux nous présente Zaploop, un service qui rend au fan ce qui est au fan... Explications, écoutez le podcast
Zaploop a été crée quand? Quelle équipe compose le service? Quel est le mode de financement du projet? D'où vient le nom de Zaploop? C'est de l'affiliation? de la superdistribution? de la micro-distribution?
Les marges sont faibles dans la distribution classique... Vous touchez combien? vous redistribuez combien? Qui fixe le prix du titre?
Ce sont des modèles qui changent des distributeurs classiques type FNAC avec seulement 1 cent de marge... Vont-ils uniquement travailler avec des artistes indépendants?
Quelle est la taille du catalogue? (10.000 artistes en base et 3000 en ligne actuellement). Quel est le format de vente? MP3? A date Zaploop compte 5000 fans. Des tournées sont-elles prévues? Comment tracer les ventes? Comment acheter, faut-il quitter la page de l'artiste?
Celui qui est rémunérer est le vendeur ou l'acheteur? Ca marche uniquement avec Paypal pour les reversements? Qui prend en compte la commission de Paypal?
La distribution à l'unité est remise en question par des modèles type streaming ou abonnement, pourquoi penser que Zaploop est un modèle gagnant? L'équilibre financier est prévu pour quand?
Starzik, le 1er site indépendant de téléchargement légal en Europe, crée l'événement en lançant une carte ornée d'un diamant, unique et exclusive, à 2 millions d'euros permettant aux internautes les plus démesurés de télécharger la totalité de son catalogue numérique: plus de 2 millions de titres (provenant de plus de 20000 labels situés sur les 5 continents) pour ainsi détenir la plus gigantesque discothèque privée numérique jamais constituée ! La vente des titres devra se faire dans le cadre d'un usage privé uniquement, depuis le territoire français. Pour commander merci de prendre contact par mail : twomillion@starzik.com
Blague? pas blague? Jérôme Giachino, PDG et fondateur du site nous répond en personne...
Explications sur la carte... Quels sont les objectifs en nombre d'acheteurs [arf arf arf]? Chez Starzik, la musique est toujours payante directement par le consommateur? La position tenue par Jérôme Giachino qui est distributeur, ressemble plutôt à une position de producteur... Pourquoi?
Les chiffres actuels: 1,4 million de visiteurs, 4 millions de pages vues, 4 millions de titres en catalogue dont 2,5 dans DRM ! Mais il n'y a pas que de la musique sur Starzik? Est-ce que le service est rentable? Jérôme nous parle du "tremplin grandes écoles"?
Est-ce que Starzik pourrait aller vers des modèles liés à la pub ou des modèles de forfait? Que pense-t-il de WE7 ou Airtist? Pourquoi le modèle pub n'est que la cerise pour Starzik? Pourquoi les dirigeants vont réduire les budgets pub comme peau de chagrin? N'est-ce pas trop tard d'expliquer aux jeunes qu'il faut payer la musique? La solution pourrait-elle venir du "sans DRM"?
L'observatoire de la musique à fait un état des lieux de la musique... est-ce que Starzik est dans ce benchmark? Toutes les distributeurs numériques annoncent un taux de marge à 1 cent d'euros... Si Starzik est rentable, combien de titres on été vendus? Quel % du chiffre d'affaire est généré par la musique?
J'en ai profité pour acheter l'album de Madonna sur le site... expérience très plaisante bien que je ne me sois pas inscrite. Bravo! Par contre, l'album de la Madonne est vraiment pourri à la première écoute. Heureusement que j'ai vu son concert sur SFR LIVE ce soir, c'était court mais canon!
David Vidal vit à Angers et depuis maintenant 2 ans, via Ibernatus, il fait des (blog me) SITE pour les artistes! Et c'est absolument génial!
David nous parle d'Ibernatus qui est un studio de communication interactive dédié aux professionnels de la musique et du divertissement. Il a travaillé pour NTM, Daft Punk, Francis Cabrel, Amel Bent, Benjamin Biolay, Rose, Daft Punk...
Ibernatus réalise des sites internet complet mais aussi des (blog me) SITE... Explications! Il en existe une quinzaine!
Comment les labels travaillent avec Ibernatus sur ces formats? Que peut-on faire de particulier avec les (blog me) SITE ? Y-a-t-il des statistiques pour les labels?
Quid de l'équipe Ibernatus? Comment fait-on pour trouver les (blog me) SITE et les mettre sur son blog? [on les retrouve aussi sur FaceBook]
On sent une ébullition en terme d'innovation sur les services liés à la musique en France... Quelle est l'analyse de David sur le sujet? Quid de sa stratégie pour l'Europe? Ou en dehors du secteur de la musique? Que peut-on lui souhaiter pour 2008?
Rechercher un titre de chanson => Tu as un air en tête mais n'en connais pas le titre ou l'interprète ? Fredonne cet air anonymement sur WatZatSong pour que des internautes du monde entier trouvent pour toi gratuitement de quelle chanson il s'agit !
Retrouver des titres de chansons => Fan de quiz musicaux ? Prouve que tu es le plus fort en retrouvant les titres des chansons fredonnées par les autres membres et grimpe dans le classement WatZatSong !
Et oui, Watzatsong c'est tout ça et Raphael, un des trois fondateurs, nous parle du service!
Depuis quand le site existe? Quels sont leurs profils? Y-a-t-il de la R&D derrière ce service? Raphael nous parle des services de recherche et de quizz. Quelle est la taille de la communauté et quels sont les objectifs en terme de membres? 100.000 avant la fin de l'année!! Wouaa! Donc l'effort marketing sera important pour atteindre ce chiffre? Des ambitions à l'international?
Pourquoi on va sur WatZatSong? Pourquoi on y reste? Pourquoi on y revient? WatZatSong existe sur le mobile? Quel est le modèle économique sur le web? ha oui, du BtoC et du BtoB... WatZatSong est aussi sur Facebook? Juridiquement, comment ça marche? Faut-il payer des droits d'auteur? Peuvent-ils vivre de ce service? Quels sont les concurrents? Midomi .
Sur la photo vous voyez, Erez Abittan, Raphael Arbuz et Thibault Vanhulle
Pourquoi voit-on tant de services innovants émerger en ce moment en France? Pourrons-nous faire concurrence à la Silicon Valley? Oui si on se posait moins de questions sur les risques financiers! Aux USA on n'a pas peur de l'échec; en France les premiers tours pour des jeunes start'up sont difficiles à boucler!
Ben Drury, PDG de 7Digital m’a accordé une interview, 48h après l’annonce du partenariat avec Warner pour la vente de MP3 en Europe.
Et hop, alors, comment va-t-il? Après 48h, est-ce que les ventes ont déjà augmenté sur le site de 7digital? Elles ont Quadruplé!!! En février 2007 il a écrit un post assez critique envers la lettre ouverte de Steve Jobs contre les DRM. Est-ce qu’il sent tenir sa revanche contre Steve maintenant que 7Digital commercialise le catalogue de Warner en MP3 avant iTunes? Combien de temps va durer l’exclusivité entre Warner et 7Digital?
Eric Daugan de Warner a déclaré que 7Digital offre des opportunités nouvelles et poussées en terme de promotion dans les régions clés de l’Europe de l’ouest. Que voulait-il dire exactement? Quels sont les services innovants qui marchent le mieux pour les artistes? [réponse super intéressante]. Comment ont-ils réussi à ventre les albums à un prix de 6,99€?
80% de la musique sur 7Digital est en MP3, donc 20% est toujours avec des DRM, provenant des catalogues d’Universal et Sony BMG. 20% des majors c’est peu, je pensais qu’Universal détenait un énorme catalogue de musique..? Quelle sera la prochaine major à proposer son catalogue en MP3?
Quel est le % de CA provenant du BtoC avec 7digital.com vs le montant de CA provenant de l’activité BtoB? (la mise à disposition de plate-forme de vente de musique pour des tiers). Quels sont les prochaines étapes de développement du service? Quid des tests avec de la pub? et les modèles d’abonnement en illimité?
En 15 minutes, Guillaume Dumont nous présente D-Fuzz
Il nous présente le service... Est-ce une smart radio, une webradio ou entre les deux? Combien y'a-t-il de canaux différents de musique? Le paysage des webradios/smart radio est engorgé, en quoi D-Fuzz est différent?
Quel est la taille du catalogue? D-Fuzz s'appuie sur l'expertise développée via Attitude Net? Quel est le modèle économique de D-Fuzz? Pourquoi le marché est prêt maintenant pour le payant?
Quelle est la suite du développement de D-Fuzz? Quels sont les objectifs en terme de nombre d'inscrits? Peut-on imaginer que D-Fuzz s'oriente aussi vers de la distribution?
Quel est le modèle de licence utilisé pour ce service? Quelles ont été les difficultés légales? Guillaume Dumont table sur un modèle de paiement direct par les auditeurs!
Voici encore un autre service français de musique en ligne!
Les 2 premiers lecteurs à m'envoyer un mail pourront tester gratuitement le modèle premium! Tous les commentaires sur le service sont les bienvenus!
Souviens-toi lecteur, en mai dernier, tu découvrais JiwaMusic, un service français!!
Jean-Marc Plueger a bien voulu répondre à quelques questions en direct du WEB3...
Déjà 15000 membres sont inscrits au service et une nouvelle version publique de JiwaMusic devrait ouvrir en 2008 avec des catalogues "officiels". De nouvelles fonctions seront proposées, de quoi s'agit-il?
Pourquoi avoir lancé Jiwa sur Facebook? Vous avez 4000 inscrits à date, explications... Peut-on rêver de Jiwa sur mobiles?
A quand la rentabilité? C'est quoi le WEB3 et les services de type WEB3?
Au WEB3, j'ai rencontré Cédric van Kan et Gilles Bindels de Radionomy.
Radionomy, Kezako? Ils ne sont pas français mais sont présents à Paris via MusicMatic?
Quel est le modèle économique? Est-ce que les modèles liés uniquement à la pub ne sont pas voués à l'echec? La régie pub est interne ou externe?
D'où provient le catalogue? Est-ce que les utilisateurs peuvent uploader leurs propres morceaux? C'est légal tout ça?
Quels sont les objectifs en terme de nombre de radio/utilisateurs?
A note que le 17 janvier 2008, Radionomy présentera son concept aux blogueurs français, aux webradios, à la Presse depuis le premer étage de la Tour Eiffel… lieu, d’où a été diffusée la première émission radio publique d’Europe.
Si vous souhaitez participer à la présentation, envoyez un mail.
Je souligne aussi qu'il me reste quelques codes promo pour 7digital.
C'est un scoop, il est né le divin Qobuz, le site numérique d'Abeilles Musique! voyez plutôt la mine ravie des deux fondateurs, Yves Riezel avec Virgule et Alexandre Leforestier!
Yves, toujours piquant, a bien voulu répondre à quelques questions sur cette version beta... En 30 minutes!
C'est quoi Qobuz? Quels sont les repertoires disponibles? Quels sont les contenus NON disponibles sur le web qu'on retrouvera sur Qobuz?
[Reconnais-tu les personnalités autour du berceau?]
Pourquoi jouer la chronologie des médias dans le cas de la musique? Pourquoi le producteur devrait changer sa façon de produire? Quels sont les modèles de paiement disponibles: à l'unité ou à l'abonnement? Quid des DRM?
Yves déteste iTunes, pourquoi? ;-) Pourquoi les indépendants devraient être plus combatifs contre iTunes? Comment Qobuz a été crée en terme d'expérience utilisateur? Est-ce que l'expérience acquise avec Abeille Musique a été utile?
Qui compose l'équipe de Qobuz? Est-ce que tout le développement a été fait en interne? La musique dans le futur pourra se financer par elle-même? A quand le point mort? Quels sont les objectifs en nombre d'acheteurs? Pourquoi avoir fait un partenariat avec le Groupe Express Expansion?
Pourquoi avoir inséré un concept Life Style? Y'aura-t-il des jeunes sur Qobuz ou que des vieux? Pourquoi ne pas s'appuyer sur la force des communautés collaboratives pour avoir des contenus originaux? D'où vient le nom du site?
Voici un Qobuz, l'instrument de musique national du Kazakhstan!!
Alors lecteur, que penses-tu de cette nouveau site, encore en beta?
Oui lecteur, Bertrand Lenôtre est multi-casquette puisque tu le connaissais chez Podemus, mais il travaille aussi pour Zdnet et Spidart !
Pourquoi Bertrand est venu au Web3? C'est quoi Spidart? Quelle est la différence avec les modèles américains? (Sellaband, Artistshare.. ou les français MyMajorCompany)
Combien y-a-t-il d'artistes et combien d'investisseurs chez Spidart? Est-il toujours chez Podemus? Quelles sont les nouveautés au niveau des licences de podcast musique?
Communiqué de presse du 27/11/07:
Spidart.com premier label français à proposer aux internautes de devenir co-producteurs de ses artistes, et EMI Music Publishing France annoncent un partenariat inédit, préfigurant le « talent scouting » nouvelle génération, reposant sur les fonctionnalités de l'internet 2.0.
Les artistes produits par les Internautes bénéficieront d'un accès privilégié chez EMI Music Publishing France, qui apportera son savoir faire d'éditeur et son réseau à ceux qu'elle aura sélectionnés dans le cadre du développement proposé par Spidart, EMI Publishing gérera notamment les droits d'auteur des artistes.
Par ailleurs, EMI Music Publishing France aura la possibilité d'enrichir le contenu de Spidart.com en proposant aux Internautes producteurs de découvrir ses jeunes talents n'ayant pas encore de contrat discographique.
Ainsi, Spidart.com renforce la crédibilité de sa démarche en s'associant à un grand nom de l'industrie musicale reconnu pour son rôle de pionnier dans l'ère des nouvelles technologies.
Gerd, vous le connaissez déjà puisque j'en parle souvent sur mon blog (08/06, 02/07, 09/07).
Travaille-t-il toujours dans Sonific? C'est quoi ce nouveau livre "Music2.0"? et "The End of Control"?
Pourquoi est-il venu au WEB3? Ca existe déjà la Musique 3.0? Que pense-t-il de l'achat de musique sur iTunes via l'iPhone?
Pourquoi les jeunes ne vont pas acheter la musique à l'unité? Pourquoi on va tous bientôt utiliser des modèles de forfait pour obtenir la musique?
Il est très fort!!
La semaine dernière, j'ai eu le grand privilège d'interviewer pour la seconde fois Monsieur Raul Midon qui était en concert à Paris à l'Olympia. La première fois, c'était en juillet 2006, en pleine coupe du Monde de Football. Cette fois-ci, la France est en grève...
"A world within a world" est disponible sur iTunes
Vous saurez si l'odeur de Paris est différente en hiver, si Raul est impliqué dans son site internet, est-ce qu'il lit les commentaires de ses fans sur sa page MySpace et sur le forum de son site? [site qui a beaucoup changé de 2006 à 2007...]
Que pense-t-il de l'expérience menée par Radiohead? Si les artistes ne vendent plus de CD, est-ce que Raul pourrait être toute sa vie en tournée ou préfère-t-il faire des pubs pour vendre de la pâté pour chiens?
Il y a plus de 200 vidéos de lui sur Youtube mais de qualité plutôt médiocre... Pourquoi ne pas demander à quelqu'un de faire des vidéos de bonnes qualité lors de ses tournées? Mon ami Valéry est LA personne qui me fait découvrir de nouvelles pépites musicales, mais comment Raul découvre-t-il de nouveaux artistes? Et comment les nouvelles générations vont forger leurs goûts musicaux alors que tout le monde à des Gigabit de musique sur son ordinateur?
Puisque les maisons de disque vont mal, sous quelles conditions un artiste peut aujourd'hui être différent? Pourquoi continuer à faire des albums formatés avec 10 chansons [ndrl : ce qui est le cas pour son dernier album] et pourquoi ne pas vendre des chansons au fur et à mesure?
Qui sont les artistes avec lesquels il a envie de travailler pour son prochain album? Et dernière question, que puis-je lui souhaiter pour l'avenir? [ndrl : sa réponse est juste sublime].
Pour ce qui est de ses influences musicales, je vous laisse écouter son interview chez Radio Nova
Merci à BlueNote et EMI sans qui cette interview n'aurait pas été possible
Voici l'interview de Zicabox, avec Julien Grinsztajn à gauche et Julien Andrieu à droite (lors d'un voyage au Botswana)
Tout d'abord, qui compose l'équipe de Zicabox? Depuis combien de temps travaillent-ils sur ce service? De quoi s'agit-il exactement, comment fonctionne la V2 du site? Retrouve-t-on un tutorial pour utiliser le service?
Zicabox fonctionne en P2P? Explications... Est-ce que les morceaux sont sécurisés ou peut-on les télécharger? Le site permet de découvrir des morceaux, peut-on ensuite les acheter?
Légalement, qu'en pensent les sociétés de gestion de droit? Quel est le modèle économique de Zicabox? La société est développée en fonds propres ou via des investisseurs?
Combien souhaitent-ils avoir de beta testeurs pour la V2? Pourquoi les utilisateurs devraient-ils changer leurs habitudes pour utiliser Zicabox? Est-ce que les opérateurs mobiles pourraient être intéressés? Est-ce que Zicabox est un modèle ouvert pour le développement de nouveaux services (à l'instar de Facebook)?
Bravo les Frenchies!! Le site devrait officiellement se lancer avant la fin de l'année...
Pour aider Zicabox, c'est très simple, inscris-toi sur le site et béta-tester le!! Lecteur, je suis curieuse d'avoir ton commentaire sur ce nouveau service!!
Patricia Gallot-Lavallée vient de publier "Donne-moi ce que je veux", le meilleur livre du moment sur l'accessibilité, l'ergonomie et le référencement des sites internet. Elle a très gentiment pris le temps de répondre à quelques questions...
En particulier, elle nous parle de son livre basé sur un mode Web 2.0, nous raconte pourquoi les américains ne sont pas toujours les innovateurs qu'on pense, et pourquoi avoir listé 60 modèles dans ce livre.
Le times a donné son classement des pires sites internet dont MySpace... Que pense Patricia de MySpace, iTunes et FnacMusic en terme d'ergonomie, d'accessibilité et de référencement?
Pourquoi une page d'atterrissage est importante? C'est quoi le PogoSticking? Pourquoi la navigation transversale (dont Amazon est champion) est intéressante pour les sites de musique? Pourquoi est-ce dommage que Fnac utilise seulement un fil d'Ariane? Pourquoi iTunes est jugé comme le meilleur site des trois par Patricia? Si l'industrie de la musique devait s'inspirer d'un site exemplaire, quel serait-il? Est-ce que tester un site internet avec quelques copains suffit pour valider son efficacité?
Lecteur, prends le temps de bien écouter... son analyse est riche et extrêmement intéressante!!
Pourquoi MySpace séduit selon Patricia?
"Dans la nature humaine, on préfère être unique plutôt que d'être commercial !"
Lecteur, fais toi du bien ! Achete "Donne-moi ce que je veux" ICI
Sébastien Petit, Président de Paris One DJ, Président de France Webradios (Association Nationale des WebRadios)
et représentant des webradios au CSPLA, commente l'actualité des webradios en France et aux USA...
Il nous présente France Webradios et les objectifs de l'association. Où en sont les accords entre les sociétés de gestion de droit en France (SCPP, SPPF, SACEM) et les webradios? Est-ce que les webradios utilisent déjà les contrats négociés? Est-ce que ces accords sont applicables aux grosses et petites webradios?
Que change sa nomination au CSPLA (Conseil Supérieur de la Propriété Littéraire et Artistique) et que va-t-il défendre? Quels seront les thèmes à soutenir en particulier? Combien y'a-t-il de webradios en France?
Aux USA, il existe une énorme polémique sur les tarifs des webradios... il nous explique de quoi il s'agit. SaveNetRadio regroupe les énergies pour lutter auprès du congrès américain. Il reste 2 jours avant que les premiers paiements soient exigés... le sujet est donc plus que chaud outre-atlantique. Est-ce que cette situation pourrait arriver en France?
[update: il semble qu'un délai ait été accordé aux webradios américaines pour leur laisser le temps de négocier les tarifs... Lire ici et aussi la FAQ de Cnet]
C'est Alexandra Fernandez Ramos, DG de MusicMakesFriends, qui nous présente ce service communautaire en ligne, dédié à la musique!
MusicMakesFriends est basée où et qui compose l'équipe? Le service est ouvert depuis quand en France et dans les autres pays? De quoi se compose le service MusicMakesFriends? Le Freemium correspond à quoi? Et le Premium?
Quels sont les accords avec les labels? A quand le widget MusicMakesFriends? A date, combien y-t-il de membres et d'artistes résidents? Quels sont les objectifs?
Quelles sont les différences entre MusicMakesFriends et MySpace ou LastFm? Question légalité, comment les contenus uploadés par les utilisateurs sont identifiés? Quels sont les accords passés du côté des droits d'auteurs et des droits voisins?
La rentabilité est prévue pour quand? Quid des investisseurs? L'agence LaChose a été retenue pour lancer le service en France... Qu'ont-ils imaginé? Un camion? Une fête dans Second Life le 21 juin? Alexandra, quel est ton parcours?
MusicMakesFriends propose trois accès différents:
- Visiteur: vous pouvez surfer sur le site afin de vous faire une première impression de la communauté MusicMakesFriends et des outils mis à votre disposition
- Membre: une fois enregistré gratuitement, vous pouvez profiter de toute une gamme de fonctionnalités musicales et communautaires : stocker vos propres playlists dans votre espace personnel, par exemple, les publier en tant que radio sur le site et rencontrer d’autres membres partageant les mêmes goûts musicaux que vous
- Membre Premium: MusicMakesFriends propose une option « Offre Premium » sous la forme d’un abonnement mensuel de moins de 10€ par mois, disponible au cours du mois de juillet. Cette option permet d’accéder de manière illimitée et à la demande à tous les services exclusifs et inédits premium ainsi qu’à un catalogue de musique vaste et diversifié.
Emmanuel Plane nous parle du lancement de l'album "subHuman" de Recoil avec le label "Digital" d'EMI...
Comment se déroule le lancement du nouvel album de Recoil, le groupe d'Alan Wilder, le lundi 2 juillet à 20h? Il s'agira d'un site internet pour l'écoute et d'un chat avec l'artiste? Est-ce un événement ouvert à tous? Pour la France, le monde? Combien de personnes sont attendues?
Est-ce des pratiques de lancement d'artistes/disques qui vont se généraliser? Pourquoi ne pas avoir utilisé Second Life? Pourquoi la page Myspace de Recoil limite la découverte des morceaux à 50 secondes?
Quels sont les projets à venir sur le numérique? Enfin, quel est le rôle d'Emmanuel Plane chez Digital?
[ndrl: Emmanuel nous informe que l'opération a généré plus d'un millier de connexions, provenant du monde entier: Mexique, Pologne, Roumanie, Barcelone, Dublin, Rome, Prague, Copenhaguen Danemark...]
Voici la suite des interviews consacrées aux players à insérer dans les blogs. Aujourd'hui Jonathan Benassaya (ici avec Daniel Marhely à sa droite) nous parle de BlogMusik.
Lecteur, tu sauras qui compose l'équipe de BlogMusik, qui finance le service? Quelles sont les différences avec Jiwa et RadioBlogClub, d'où viennent les catalogues de musique, quelle est la solution de fingerprinting utilisée, comment fonctionne la Smart Radio, les top de musique? Pourquoi avoir une page sur MySpace, à quand le widgets BlogMusik sur MySpace?
Quel est le modèle économique du service? La régie pub est interne? Quel est le trafic global à date? Quel est le taux de rentention des utilisateurs sur le service? A quand la rentabilité? Quel est le pays qui enregistre la meilleure audience entre la France, UK et les USA?
Quid des négociations avec les SPRD? Quel est le régime juridique de la musique à la demande? Et les labels dans tout ça? Les anglo-saxons négocient-ils plus volontiers qu'en France? Combien de ventes sont générées via le service sur iTunes et Amazon? Pour conclure, quelles seront les évolutions du service?
Les frenchies se bougent sur le net et la musique!! Ca fait plaisir!!
Jean-Marc Plueger (à gauche de la photo avec Thierry Rueda) de JiwaMusic nous raconte les 13 premiers jours de la vie du service...
Lecteur, tu sauras quel est le parcours des fondateurs de JiwaMusic, pourquoi ils ont crée ce service, quelle est la logique des fonctions de recherche vidéo, quel est le modèle économique de JiwaMusic, quelles sont les différences avec RadioBlogClub ou BlogMusik.
Quels sont les business angels qui soutiennent le service aujourd'hui? Est-ce que le service sera rentable cette année?
En lisant les conditions générales d'utilisation du site on voit que Jiwa se décharge de toutes responsabilités sur les contenus mis en ligne... est-ce suffisant pour éviter tous soucis juridiques? Du côté des négociations avec les sociétés de gestion de droit, comment ça se passe? Jiwa, légalement, c'est plutôt un service de webradio ou un service de sonorisation de blog? Quelles sont les prochaines évolutions du service? Quel est le trafic actuel du site?
On croise les doigts pour que ce nouveau service accélère aussi la mise en place d'une législation française adaptée aux nouveaux usages numériques... A suivre!
Voici l'interview de Sylvain Corvaisier de NeoMusicStore.
Vous saurez qui est Sylvain et son parcours dans le domaine de la musique. Quand est né NeoMusicStore? Combien de labels et d'artistes vendent sur la plateforme? Combien d'acheteurs à date? Quelle est l'originalité du modèle? Pourquoi un label choisi un format d'encodage plutôt qu'un autre? Comment NeoMusicStore se rémunère? C'est quoi NeoPodcasts et NeoLibrairie? Comment s'abonne-t-on aux podcasts musiques des labels sur NeoMusicStore? Pense-t-il développer d'autres sites pour 2007? Comment arrive-t-on sur NeoMusicStore, comment se fait la promo du site? Qui sont les acheteurs de musique sur le site? Quelles seront les bonnes nouvelles du marché de la musique en 2007? Quel est son avis sur la condamnation d'Alexis? Que peut-on souhaiter à Sylvain en 2007?
Et donc comme vous l'avez tous lu aujourd'hui sur Ratiatum, "Alexis a été condamné en appel à trois mois d'emprisonnement avec sursis et 6000 euros de dommages et intérêts. Sa demande de non inscription au casier judiciaire a été rejetée, ce qui semble le condamner à quitter sa profession. Tout cela pour avoir eu le tort d'aimer gratuitement la musique qu'il faisait partager aux autres..." Lire la suite
Ce jugement tombe plutôt mal puisque demain, sociétés de perception et de répartition des droits, public, syndicats, associations professionnelles, 49 organisations s'unissent pour une conférence de presse pour la défense de la Copie Privée, je cite:
- pour soutenir la vitalité artistique et garantir l'accès à la culture dans sa diversité
- pour défendre la copie privée mise en danger à Bruxelles
- pour préserver la rémunération des créateurs, des artistes et des producteurs
- pour garantir au public, dans le cadre de la loi, la liberté de copier
Alors je me demande... d'un côté, on a la liberté de copier gratuitement de la musique car on paye une taxe via la copie privée... mais il ne faut pas trop copier non plus car sinon on paye des amendes... Vous trouvez ça logique?
J’adore les clips ! En rentrant en France en 2001, je regardais Launch.com plusieurs fois par semaine ! A l’époque, pas de copyright m’empêchant de regarder les clips US, LaunchCast était attaqué par la RIAA car son service était trop interactif (posant des problèmes de barème de rémunération…) et la bulle internet éclatait...
Mais je m’égare… oui j’adore regarder les clips vidéo. Pourquoi? Car ils donnent une identité visuelle et artistique à la chanson…
Quand iTunes a ouvert son service clip l’année dernière, je me suis dit : Génial! Je vais enfin pouvoir acheter des clips en qualité HD… plus besoin de pirater! A moi les clips en plein écran! Portée par une vague nostalgique, j’ai acheté «Thriller» de Michael Jackson. 2,5 € et quelques minutes de téléchargement plus tard, je me suis aperçu de ma naïveté! La qualité de l’image était dégueulasse. Je n’ai jamais racheté de clips depuis.
Pourquoi le marché du clip se réveille tout à coup avec iTunes ou MSN Vidéo? Pourquoi vendre un support à priori promotionnel? Pourquoi voit-on le même style de clips partout? Quel est le but du Festival International des Arts du Clip? Delphine Dominique et Georges Hanouna ont répondu à toutes ces questions…
Bonjour Delphine, tu fais partie de l’équipe qui organise la 3ème édition du festival international des arts du clip. Pourquoi selon toi les maisons de disque essaient de vendre des clips? Quand on fait la promo d’un artiste avec l’équipe marketing, la question de faire un clip de se pose. Sauf qu’il est très difficile de mesurer les retours sur investissements générés par les clips! Un clip en France c’est en moyenne 50.000€, ce qui est une somme non négligeable! Vu la chute des ventes de CD, les majors ont coupé dans les dépenses. Après les licenciements, il a fallu baisser les coûts dont ceux liés aux clips et les vendre. Aujourd’hui, les producteurs de clip seraient d’accord pour s’associer à la prise de risques des investissements mais ils souhaitent en échange avoir des droits de co-producteur. Sauf que les majors ne sont pas prêtes à concéder ces droits.
Tu crois au succès de la distribution de clips? Oui, bien sur il y a un avenir certain qui se profile avec l’Internet et la téléphonie mobile.
Oui mais il y a parfois des problèmes de qualité? Oui c’est vrai ! la qualité en streaming est mauvaise mais c’est gratuit. Mais quand on paie on a envie d’avoir une bonne qualité d’image et c’est normal. Je pense de toute façon qu’on évoluera vers des clips qui seront formatés pour l’internet et la téléphonie mobile. Entre autre parce qu’il faudra s’adapter à la taille de l’écran.
Youtube, danger ou opportunité pour le marché du clip? C’est à la fois un danger et une opportunité. Le clip est en pleine mutation et c’est de moins en moins un objet promotionnel il se vend comme un produit à part entier, et on en diffuse plus qu’avant. Le danger c’est que Youtube c’est aussi la porte ouverte à n’importe quoi, il n’y a pas d’éditorial tout le monde peu mettre sa vidéo en ligne. Mais est-ce que cela reste du clip pour autant?
Quel est l’objectif du Festival International des Arts du clip? Ce festival est unique en Europe et nous en sommes à la 3ème édition. Sa mission est de promouvoir l'Art du Clip et la création en matière de vidéo musicale, sous toutes ses formes. Nous accompagnons l’échange, les rencontres et les réflexions pour les professionnels autour du clip! Que ce soit pour présenter des clips qu’on ne voit pas ailleurs, soutenir des talents émergents et la création artistique ou encore réfléchir à l’évolution du clip.
Tous les clips sont représentés, des très connus au moins diffusés. Nous avons crée une nouvelle section qui s’appelle «émergence», qui permet de faire la promotion de clips indépendants. La qualité de ces productions est très bonne, même avec des moyens réduits. Il a des gens qui ont vraiment du talent!
Prenez-vous en compte la participation du public? Oui les gens peuvent voter pour les meilleurs clips via notre partenariat avec AOL. Au delà du festival, notre association souhaite élargir ses actions envers le public et la création. Il y a beaucoup d’associations qui travaillent sur la vidéo, beaucoup de médiathèques sui travaillent avec les jeunes. Nous allons développer prochainement un site internet pour permettre aux gens de mettre leurs clips en ligne.
Quel est ton parcourt? J’ai travaillé 10 ans en Angleterre pour des sociétés de production de clips vidéo avant de rentrer en France et rejoindre le Festival pour lequel j’apporte mon expertise du marché et de ses acteurs.
Georges Hanouna, vous êtes vice-président de la SPPAM, partenaire du Festival du clip. Dans quelles conditions ce syndicat a-t-il été crée? Le syndicat des Producteurs de Programmes Audiovisuels et Musicaux est la conséquence de la crise du disque qui a eu une répercussion sur nos métiers et qui nous a donné l’idée de se regrouper car notre survit dépend d’intérêts communs. C’est un syndicat qui a deux ans et qui, pour la première fois, regroupe les producteurs de vidéoclip.
Quels sont vos combats? Notre combat tourne autour de la reconnaissance de notre métier et de nos droits. Aujourd’hui, nous sommes considérés comme des prestataires de services et nous n’avons aucun droit sur l’exploitation d’un clip vidéo malgré la loi Lang de 85. Des réunions sont prévues avec les syndicats du disque pour avancer sur le sujet sous l’égide du ministère de la culture et du CNC. L’autre problème reste la lutte contre le travail au noir. Les donneurs d’ordre ont une vraie responsabilité. Nos interlocuteurs au sein des maisons de disque étaient auparavant formés à l’image. Aujourd’hui ces postes sont occupés par des jeunes qui ne comprennent pas nos métiers. Paradoxalement, l’image a de plus en plus d’importance, de plus en plus de diffuseurs et il faudrait donc de plus en plus d’investissements. Pourtant, les maisons de disque tirent les prix par le bas
On voit que le clip passe d’un outil promotionnel à un outil commercial. Quelle est la logique selon vous? Le clip est un support qui fonctionne, qui intéresse le public… Savez-vous quel est le volume des ventes de clips en France? Je ne sais pas je n’ai pas trouvé de chiffre. On a du mal a en avoir et cela nous manque. On a les chiffres du CNC mais la moitié des clips ne sont pas déclarés car les producteurs déposent uniquement les clips qui peuvent avoir une prime à la qualité et donc beaucoup de clips n’y vont pas car ils ne sont pas créatifs.
Dans le clip on a l’aspect créativité mais aussi la qualité de l’image… pensez-vous que la qualité va s’améliorer vers la HD? Oui c’est logique, la HD tout le monde s’y met mais il faudra du temps.
Que pensez-vous de Youtube qui crée du buzz en diffusant des clips? Ce genre de services a un vrai avenir et tout cela va se structurer. Vous savez le vrai problème, c’est que les maisons de disque sous prétexte d’atteindre les objectifs fixés font varier les prix des produits et les jeunes acheteurs n’y comprennent plus rien.
Ce sont peut être les artistes et les tourneurs qui vont commander des clips et non plus les maison de disque? Je n’y crois pas. Je crois surtout qu’il faut regarder du côté de la téléphonie avec d’autres formats. Les opérateurs télécom vont faire des opérations avec les artistes sur des formats particuliers adaptés aux écrans d’un téléphone, c’est vraiment leur intérêt.
Que pensez-vous de l’autoproduction? Il y a un vrai problème de droit non quand les personnes inclus des bouts de clips dans leurs films autoproduits? Oui je vois ça mais pour nous c’est marginal.
Vous êtes partenaire du festival du clip, quel est le rôle du SPPAM? Nous apportons des passerelles avec le CNC et le Ministère de la Culture. Ce festival a besoin d’exister car il valorise le clip en terme de créativité. Cette année, nous avons aussi travaillé ensemble pour la construction du jury.
Qu’attendez vous de cette édition? C’est tout d’abord une fête, mais c’est aussi l’opportunité d’échanger entre tous les acteurs du clip pour faire évoluer les choses. Se parler dans un contexte de travail et dans un cadre agréable pour aider les maisons de disque à comprendre notre travail.
Quel est votre parcourt? J’ai commencé il y a 18 ans sur ce marché et j’ai monté ma propre société de production LN Prod. L’an dernier j’ai produit le clip «Arthur H et M» qui a eu le prix du meilleur clip de l'année lors des Victoires de la Musique.
Vous savez le clip s’est nourri et à nourri le cinéma. J’ai adoré travailler avec Iam. A l’époque on avait produit «Le côté obscur», inspiré de la «Guerre des étoiles» avec des personnages en 3D. C’était nouveau et ce clip vidéo a été un vrai tournant dans la carrière d’Iam!
19h, jeudi soir, un café au centre de Paris. Jeff, Joce et Nicolas s’avancent alors que la lumière à l’extérieure est aussi soutenue que la chaleur ambiante. Oui la canicule et d’été, les vacances et les destinations lointaines... mais ce soir, j’ai en face de moi 3 mecs qui vont me raconter pourquoi ils ont passé deux ans de leur vie à travailler nuits et jours, pourquoi ils croient à leur projet de musique équitable et surtout, comment ils pensent donner du plaisir aux amateurs de musique…
Vous êtes label ou distributeur?
Les deux mais on se sent plus label. Ça a été un choix dès le départ, on voulait apporter de la différenciation pour les artistes en leur apportant de la visibilité et de la promotion, le nerf de la guerre!
Comment offrez-vous cette visibilité?
Nous envoyons les titres des artistes aux webradios, aux webzines, aux magazines… Nous voulons faire diffuser les artistes Reshape-Musique le plus possible. Avoir 5000 artistes ne nous intéresse pas, nous voulons mettre en avant les artistes pour lesquels on a eu un coup de cœur et les distribuer sur la plate-forme en CD, en numérique ou même parfois en maxi. Pour le numérique, nous distribuons la musique en MP3 ou OGG, sans DRM!
Label, promo, distribution… votre projet a dû coûter très cher à développer?
Nous avons levé des fonds et on ne se paye pas! Ca fait 2 ans qu’on travaille dessus nuits et jours! A l’époque, nous avions commencé l’étude de marché du projet avant qu’iTunes ne se lance en Europe… Reshape est l’aboutissement de 2 ans de travail et de réflexions. Nous avons tout fait nous même et nous avons aussi trouvé plein d’idées. Par exemple, nous utilisons l’open source pour toute la partie technique.
Pensez-vous avoir encore de la place dans un paysage déjà occupé par de nombreux acteurs de la musique en ligne? Oui! Nous sélectionnons des artistes pour lesquels nous avons des coups de cœur. On ne prend pas en compte certains styles qu’on connaît moins (rap) mais sinon on cherche des talents dans tous les styles. On aide aussi les artistes à travailler leur image, au niveau graphique et esthétique afin de les aider à trouver leur identité. Ensuite on les aide au niveau de la promotion en s’appuyant sur notre réseau relationnel. On essaie vraiment d’amener quelque chose d’original à la musique. On n’est pas trop proche de la musique commerciale. On valorise des talents. On retranscrit un univers, une identité artistique.
Pourquoi ce mot « équitable » ?
Nous avons un modèle équitable car nous ne répliquons pas les modèles de l’industrie classique au numérique! Nous avons un triangle vertueux entre les artistes, les professionnels de la musique et les internautes, nous cherchons des relations équilibrées. Nous reversons 50% des ventes aux artistes [ndrl : important quand on sait que le prix d’achat est laissé à l’appréciation du mélomane]
Au niveau des contrats d’artistes, nous demandons une exclusivité pour la distribution numérique mais pas pour les CD. Il n’y a aucun d’engagement en terme de temps, nous respectons les artistes. On ne tient pas à les verrouiller avec des contrats d’engagement sur 5 ans, ce qui nous semble totalement contraire à notre éthique. Nous souhaitons qu’ils restent avec nous dans le temps car on s’occupe vraiment d’eux. Tu sais, le mot «équitable», aujourd’hui est de plus en plus utilisé et on retrouve cette notion dans de nombreuses sociétés… Tu connais par exemple les baskets Veja?
J’imagine que vous avez tous une expérience passée dans l’industrie musicale?
Au total, nous sommes 7 personnes dans l’équipe. Jeff est passé dans l’édition de musique classique et jazz et Joce était ingénieur son dans un studio à Paris. Nicolas s’est rallié à l’équipe et va s’occuper de la promotion auprès des médias traditionnels et en ligne. Jeff à 15 ans portait des disques dans des bacs à la FNAC. Joce est né dans la musique. On a pas mal traîné dans le milieu du show business, mais justement, on a envie de faire tout à l’envers. C’est ça qui fera qu’on réussira.
Vous êtes concurrents ou partenaires de plates-formes comme Jamendo ou Airtist?
Nous ne sommes pas concurrents car nous n’avons pas les mêmes artistes. Et puis nous pourrons peut-être trouver un terrain d’entente. Après le problème c’est la qualité. Nous avons pris le problème à l’envers : on veut faire un système très qualitatif, on n’est pas dans la recherche de volume.
Quels sont les développements à venir?
Pour le moment, nous avons 17 artistes pour le lancement. Nous allons ensuite faire des animations commerciales et un podcast en août pour discuter de la musique en ligne, un apéro à Lille en septembre, une grosse soirée à Paris en octobre avec d’autres sociétés du commerce équitable… et plein d’autres événements.
Quels sont vos objectifs?
Plus ou moins d’avoir signé 50 artistes en septembre et nous n’en sommes pas loin. Ca prend du temps car nous les rencontrons, on prend le temps pour la sélection. Le côté humain est pour nous vraiment très important. Un artiste doit avant tout penser à une chose : la musique, il doit penser à son art…
Découvrez les artistes via la RadioBlog Reshape à votre gauche...
Quand ta page sur Myspace a-t-elle été crée? Je ne me souviens plus car je ne l’ai pas faite moi-même. C’est ma femme qui l’a faite et elle a commencé à réaliser que cet outil est très puissant. C’est très actif, de nombreuses personnes s’y inscrivent tous les jours. Ma femme me lit de nombreux commentaires qui sont laissés et aussi, c’est étonnant car on peut y écouter de la très très bonne musique.. On t’envoie de la musique ou tu la trouves sur Myspace? Les deux!
A part Myspace, comment-utilises tu internet pour garder le contact avec tes fans? Je n’ai malheureusement pas encore d’ordinateur portable quand je suis en tournée donc je consulte surtout l’internet à la maison avec Jaws [à ne pas confondre avec Jaws] Je lis des blogs ou j’écoute la radio.
J’utilise RadioBlog et j’imagine que c’est un super outil pour faire la promotion des artistes. Que penses-tu de ce type d’outil? Même si je fais partie d’une maison de disque, il y a eu très longtemps des monopoles et maintenant c’est finit! J’espère que si un artiste fait du bon travail alors les fans le soutiendront, et ils achèteront des places de concerts ou des disques. Je ne me sens pas menacé par les gens qui prennent de la musique sur internet. Il y a toujours eu des moyens pour les artistes de faire de l’argent. Ce sont les maisons de disques qui ont peur de perdre leur monopole. Si je mets tout ton album sur mon blog qu’en dis-tu? Peut être pas tout l’album, peut être que tu peux mettre quelques chansons…
En tant que fan, je suis très frustrée car je peux être en contact avec tes créations une ou deux fois par an, quand tu sorts un nouvel album ou si tu passes en concert à Paris. Mais maintenant avec les nouvelles technologies on peut imaginer que les artistes vont sortir des schémas traditionnels de l’industrie de la musique. Par exemple, pourrais tu sortir une chanson quand tu le sens? Ok, c’est une idée très excitante tant que je suis capable d’enregistrer une chanson en bonne qualité. J’ai un mini-disc pour enregistrer mes idées de chansons, et effectivement, c’est une bonne idée.
Quand on est fan, on en veut plus! J’ai vu ta vidéo sur youtube où tu montres ta technique de slapping sur la guitare. C’est absolument fabuleux, j’ai du au moins la voir 10 fois et en parler à de nombreux amis! Peut-on imaginer que tu vas faire plus de vidéo de la sorte ou pourquoi pas un vidéocast sur ton activité artistique comme tes concerts, tes répétitions, tes voyages dans le monde? C’est intéressant… quelqu’un doit faire les vidéos… oui tu peux même prendre un stagiaire ou un étudient … c’est intéressant, c’est sûrement possible. On pourrait découvrir comment tu ressens les villes, les différents publics… Je suis sure que les français ne réagissent pas en concert comme les allemands. Oui je ne sais pas pourquoi mais le public français a été incroyable en terme de ventes de CD et de ventes de billet de concert… je ne sais pas pourquoi! C’est peut être car les radios françaises sont les meilleurs de toute l’Europe en terme de choix de musique à écouter.
A part Myspace et le site de ta maison de disque, as-tu un site perso où tu mets des nouveaux contenus ? oui j’ai un site perso mais pas forcément de nouveaux contenus… c’est intéressant je vais y penser. Il y a beaucoup de gens qui font des journaux intimes mais moi je suis plutôt pudique. Oui c’est pour ça que je te parlais de ta création artistique. Je ne pense pas que les gens veuillent savoir où tu habites mais simplement être en contact avec tes créations ; ou tu pourrais faire des cours de guitare? Oui c’est une idée très intéressante, je vais réfléchir à comment lier la musique, internet et les fans.
On parle de plus en plus de co-creation entre les fans et les artistes. Est-ce que cela signifie quelque chose pour toi? Je suis peut être un peu de l’ancienne école mais je pense que la valeur d’un artiste c’est avant tout sa vision, c’est une vision unique qui se reflète dans sa création et c’est très personnel. Je ne crois pas que les fans pourraient dire ce qu’ils veulent. Même si les fans peuvent tout de même s’exprimer. Tu sais il y a eu une expérience très intéressant de la part des Beastie Boys qui ont prêté 50 caméras à des fans pour qu’ils filment un de leur concert. Les Beastie Boys ont ensuite monté un film avec leurs images et les images des fans pour être diffusé en salle de cinéma. C’est plein d’émotion! C’est très intéressant car dans cette interview j’entends beaucoup d’idées nouvelles ! Nous vivons dans une époque où tout change et où la relation entre artistes et fans change ! Peut être il y a des choses qu’on ne peut pas mettre dans un album mais qu’on peut mettre sur un site internet. Après il faut savoir si l’artiste a envie de mettre de l’énergie dans ces nouvelles technologies ou s’il laisse cela à sa maison de disque...
As-tu un lecteur MP3? Oui c’est un petit lecteur pour lire des livres sur Audible. J’ai beaucoup de temps en tournée et j’aime écouter des livres mais pas nécessairement de la musique.
Est-ce un Ipod? Non les Ipod ne sont pas amis avec les aveugles et Apple n’a jamais été «blind friendly» probablement car l’architecture d'Apple est close..
En France, nous avons une loi pour obliger les sites internet à se mettre aux normes pour les non-voyants.
As-tu encore du temps pour découvrir de nouveaux artistes? Si oui comment? Comme je l’ai dit je les découvre surtout à travers internet. C’est difficile d’avoir du temps mais je vais bientôt avoir un ordinateur lors des tournées et cela va m’aider!
Y’a-t-il un sujet à propos de la musique et d’internet dont nous n’avons pas parlé et qui te semble important? J’aimerais voir un monde, comme Napster, où tu peux trouver beaucoup de musique. Je ne dis pas que cela devrait être gratuit. Napster était super ouvert et tu pouvais même trouver de la musique classique du XVIème siècle ou tout ce que tu voulais. On pourrait imaginer un système avec un abonnement. J’espère que les gens réalisent que, oui il y a de la musique commerciale mais il y a aussi la richesse des autres musiques. J’espère qu’Internet apportera la possibilité de découvrir des artistes moins connus mais très intéressants. Avec internet, les gens pourront découvrir des artistes qui ne sont pas aussi ennuyeux que la musique commerciale.
Mais quand un artiste a du talent et qu’en plus c’est un bosseur, il finit toujours pas y arriver non? La première chose c’est de pouvoir être connu et ensuite c’est au public de décider s’il aime cette musique. Mais il faut avoir assez d’exposition pour être connu et c’est vraiment ce que les maisons de disque apportent… de l’exposition en TV ou à la radio. Internet est un océan donc comment trouver tous ces autres artistes ?
Tu as l’air d’être bien lancé, que puis-je encore te souhaiter pour les années à venir? Je vais faire un autre disque après la tournée et ça va être un challenge. Il sera plus intéressant, plus profond. Il y a beaucoup de choses que je veux faire et dire en musique. As-tu demandé à d’autres artistes de venir sur ton album? Oui absolument! Peut-on savoir qui? Je préfère ne pas le dire… Quand j’ai contacté Stevie Wonder, je ne l’ai dit à personne au cas où cela n’aurait pas été possible. C’est de la superstition? Non c’est juste pour ne pas décevoir! Vas-tu ajouter d’autres instruments? Oui absolument! Il y aura plus de sons différents. La sortie est prévue pour quand? Ah! Je ne sais pas encore!!
Le concert de ce soir à la Cigale était fabuleux, portée par un public en délire! Bravo à Raul... j'ai hâte de voir ses vidéocast et d'entendre son prochain album!
Pour acheter son album aller sur: Amazon, ou iTunes. Attention toutefois car le CD est Copy Control.
Un immense merci à Amy et Godefroy sans qui cette interview n’aurait pas été possible.
Souvenez-vous, en décembre 2004 je découvrais Victor Davies mais je n’arrivais pas à acheter sa musique…
Nous voici presque 18 mois plus tard et les artistes s’organisent. Depuis plusieurs semaines, je vais voir la page de Victor Davies sur Myspace pour savoir si un nouvel album va arriver! Bingo, en mars je vois que "Hear the Sound arrive"… au Japon puis en Europe à partir de juillet!
J’envoie un mail à Victor à travers Myspace pour lui demander une interview, qu’il m’accord très gentiment…
Je t’ai entendu la première fois sur Radio Nova en 2003, tu chantais « Brother ». Ca a été un choc! Alors, pourquoi avoir attendu si longtemps pour sortir ce nouvel album?
J’ai sorti un autre album entre temps qui s’appelle "Hoxton Popstars" avec le label allemand SPV et Columbia au Japon. Mais comme cet album n’était pas sorti sous un label anglais on n’en a pas vraiment entendu parlé. En fait, "Hear the Sound" est mon troisième album.
Tu as commencé la promo du nouvel album au Japon. As-tu une grosse communauté de fans là-bas? Oh oui, c’est énorme! J’ai plusieurs types de fans : ceux qui aiment les clubs et les remix, ceux plus proches du jazz-latin-brésilien… L’accueil au Japon a été incroyable! C’est un pays si différent, j’adore aller là-bas!
Quand as-tu crée ta page sur Myspace? Quelques mois avant la sortie de l’album. C’est un moyen pour moi d’être présent sur internet et de dire où trouver mon album. C’est impressionnant de voir le nombre de gens qui connaissent ma musique. Le plus gros choc pour moi a été de voir le nombre de fans aux USA alors que l’album n’a jamais été lancé officiellement. Grâce à MySpace, je peux parler directement avec eux!
Je te vois souvent sur myspace et c’est génial car en tant que fan, on veut un contact direct avec l’artiste, en avoir un petit bout avec soit! [rire] Oui, mais c’est de plus en plus difficile car il y a de plus en plus «d’amis» connectés à ma page. J’essaie de répondre à tous les commentaires (parfois jusqu’à 200!). J’aime rester en contact avec les gens.
J’ai vu que tu as lancé des opérations de street teams… peux-tu-m’en dire un peu plus? Ca a été proposé sur Myspace et on a pensé que c’était intéressant de s’appuyer sur la communauté des fans car il y en a beaucoup qui veulent nous aider et faire connaître ma musique.
Quel est le concept des street teams? On essaie de demander à des volontaires de parler de l’album autour d’eux, dans les forums, de contacter les radios locales ou de parler de mon album sur le net en mettant des bannières. On parle de plus en plus de co-creation entre les fans et les artistes… Oui exactement, on n’a pas le temps de tout faire, avec le studio, la promo… donc les fans nous aident. On va mettre à disposition aussi des flyers sur le site pour que les gens les téléchargent et les distribuent quand on a une actualité.
Et le forum? Oui on l’a ouvert il-y-a 3 jours et c’est tout nouveau !
J’ai installé RadioBlog il y a quelques jours. En lisant mon blog les internautes peuvent streamer une playlist de musique et découvrir les artistes que j’aime. J’ai l’impression que c’est un outil de promotion fantastique pour les artistes. Qu’en penses-tu? C’est difficile de répondre car l’industrie de la musique est dans une position délicate. Si tu mets l’album en intégralité sur ton site, pourquoi acheter mon album? Et bien car les gens ne peuvent pas le télécharger! C’est comme sur myspace où tu as mis des chansons en écoute! Oui mais il y a toute une génération qui n’a jamais acheté de musique… C’est comme le téléphone, tu peux maintenant appeler gratuitement… le problème est que je dois vendre des albums si je veux continuer… Je suis d’accord pour donner mais il faut aussi que je vende. Internet est un très bon outil de promotion mais il faut trouver un juste équilibre.
Pour toi, le partage de fichier est une menace ou une opportunité? C’est les deux! Les artistes qui vendent des millions d’albums peuvent se permettre de perdre des ventes mais pour les artistes moins connus c’est moins facile. Aujourd’hui, le niveau des ventes est tellement bas qu’il devient difficile de faire des CD et atteindre la rentabilité.
Peut être que le problème vient de la distribution? j’ai eu beaucoup de problème à trouver ton CD… Oui! Mais on ne distribue pas des CD qui ne se vendent pas!
Pourrais-tu distribuer toi-même ta musique sur ton site? Maintenant je suis avec V2 qui est un label plus gros et donc on devrait avoir une meilleure distribution, y compris sur les plates-formes en ligne. Distribuer soit-même ce n’est pas évident, d’ailleurs pourquoi les gens qui ne te connaissent pas viendraient sur ton site? Georges Michael est suffisamment connu pour essayer ce type d’actions mais si tu n’es pas connu, c’est plus difficile…
Je lis régulièrement ta page sur myspace mais à date, il n’y a aucune url pour m’indiquer où acheter ta musique… donc la promo est bien faite mais où acheter? De plus, quand j’achète sur iTunes, je n’ai pas ni les paroles ni le livret… peut-on imaginer un double système: je pourrai acheter sur iTunes et venir sur ton site pour avoir des bonus? Oui, cela va arriver, c’est une progression naturelle. Les iPod sont maintenant capables de lire la vidéo donc tu pourras bientôt écouter la musique sur ton iPod et avoir les photos de l’album ainsi que les paroles.
As-tu un baladeur, si oui, lequel? J’ai un iPod mais je n’utilise pas les MP3 car c’est trop compressé. Je copie les CD en .wav et je les écoute en qualité studio. Même si je pense que les gens ne font pas la différence entre la qualité CD et la qualité du MP3, je suis sur que la qualité de compression va s’améliorer. Tu sais, la musique ce n’est pas qu’une question de technologie, c’est surtout une question de chanson et de voix.
Oui c’est sûr, d’ailleurs la meilleure expérience que je peux avoir avec un artiste c’est durant son concert. Quand viendras-tu en France? On y travaille… l’album sort le 10 juillet et on annoncera toutes les dates sur Myspace. Pour le moment on se concentre sur l’Angleterre.
Penses-tu faire des vidéos exclusives pour Myspace? Oui on y pense… surtout on pense faire des vidéos de 6 morceaux live des concerts au Japon. Ce sera payant? Je ne sais pas, peut être… mais ce ne sera pas cher. En plus ce sont des chansons acoustiques complètement différentes de l’album.
Connais-tu Raul Midon? Oui il est en Angleterre en ce moment. As-tu vu sa vidéo sur YouTube où il explique sa technique de slap à la guitare… ce n’est pas ni un clip, ni une chanson. Penses-tu faire des vidéos de ce type? Oui! Je devrais peut être expliquer comment on enregistre un morceau!
Pour conclure, quels sont tes souhaits en terme de développement sur internet? Je serai heureux de ne pas supplier les maisons de disque d’enregistrer un album. Je serai heureux de vendre des disques pour continuer de m’exprimer et donc d’utiliser Myspace et la technologie pour vendre des disques.
Alors serais-tu prêt à vendre des sonneries de téléphones pour vivre? Ce n’est pas de la musique mais on gagne de l’argent! Pourquoi pas, je n’y ai pas réfléchit ! [rire]
Il est vraiment cool ce Victor… des news à venir en juillet. D’ici là, vous pouvez écouter son premier album sur la RadioBlog à gauche de ce site ou son nouvel album ici.
Wild Palms Music a ouvert son activité de label distributeur-aggrégateur en février 2005 avec l’idée de défendre les artistes francophones indépendants pour la distribution de musique en ligne et d’offrir une alternative aux sociétés anglo-saxonnes.
Wild Palms Music annonce cette semaine un partenariat avec VirginMega afin d’offrir la possibilité aux artistes qui n'ont pas encore signé avec une maison de disques de distribuer leur musique sur Internet.
Plus Globalement, Wild Palms Music (mais d’où vient le nom ?) permet à tous les artistes autoproduits et aux petits labels français ou francophones de distribuer leur catalogue sur les sites de téléchargement de musique en ligne, sur l’ensemble des supports digitaux (musique digitale, sonneries, 3G, set top box…). L’équipe est composée de 3 personnes permanentes + un comité artistique de professionnels. Le catalogue n’est pas disponible pour l’instant sur le site… suspens !
«Nous nous positionnons sur le même modèle qu’une société comme Naïve qui, hormis son activité de label, est aussi reconnue dans le métier pour son activité de distribution physique. Nous assurons la découverte de nouveaux talents, la garantie d’un produit fini qualitatif (jaquettes, formats audio, gestion des droits…), la mise en vente sur les plates-formes ainsi que la promotion (podcast, marketing viral, newsletters, relations chefs produits, radios, etc…) et bien sur le financement dans le cas d’un contrat en exclusivité multi-supports. »
Combien ça coûte, combien ça rapporte ?
Wild Palms Music offre deux types de contrats.
· Un contrat sans exclusivité où l’artiste reste maître de ses droits sur ses enregistrements,
· Un contrat avec exclusivité où la société assure la promotion de l’artiste.
Il n’y a ni droit d’entrée, ni frais, qu’ils soient techniques ou administratifs. Wild Palms Music se réserve par contre le droit de sélectionner les artistes. Wild Palms Music propose à ses partenaires revendeurs une quote-part moyenne de 50%, le revenu net perçu est donc de 0,50€ HT par titre. Sur cette quote-part, 70% est reversé à l’artiste, soit 0,35€ HT par titre ! « Nous sommes très attentifs à ce que les artistes reçoivent une juste rémunération quel que soit le modèle qui a la préférence d’une plate-forme ou du client final.»
Musique libre mais pas gratuite
Wild Palms Music souligne sur son site que «Libre ne signifie pas gratuite. Chez Wild Palms Music, vous pouvez très bien décider d’offrir gratuitement un ou plusieurs de vos morceaux, par exemple à titre de promotion, tout en les protégeant contre toute utilisation illicite. Ceci est possible grâce au système d’information qui, connecté à celui des plates-formes de téléchargement, sait protéger des fichiers musicaux tout en laissant croire à celui qui l’écoute qu’il n’y a aucune protection (licence silencieuse). Nous ne souhaitons pas distribuer de musique libre de droits, car c’est selon nous contraire à l’intérêt des artistes, qu’ils soient compositeurs ou interprètes. Toutefois, nous sommes ouverts aux Creative Commons qui ont le mérite d’encadrer juridiquement l’usage des œuvres, ce qui permet de diffuser plus largement sans risque de pillage ».
Peut-on imaginer en France que les services de ventes de musique digitale comprendront aussi des modèles «To Go» type Napster ou Yahoo Music Unlimited ? L’équipe de Wild Palms répond : «nous sommes prêts juridiquement et techniquement pour tous les modèles».
Sur plus de 120 services de musique en ligne dans le monde, vous trouverez le catalogue de labels indépendants grâce à The Orchard !
The Orchard, le «verger» de la musique digitale
Ce nom évoque un jardin fruitier, les saisons, la culture d’éléments végétaux, le plaisir de récolter… heu non... en fait, le nom vient tout simplement de la première adresse de la société, "Orchard Street" à New York! Cette société a été fondée en 1998, par Richard Gottehrer et Scott Cohen, avec l’idée de départ que chaque artiste, chaque création musicale doit être disponible partout dans le monde, pour le plus grand nombre.
En 2005, The Orchard est le plus important distributeur mondial de musique digitale pour les labels et les artistes indépendants. Ils représentent plus de 3.000 labels et des milliers d’artistes de tous les horizons musicaux et provenant de plus de 50 pays. Le catalogue comprend de plus de 375.000 titres !
Comment ça marche ?
The Orchard demande cinq copies de chaque CD :
- une copie sert à l’encodage des titres aux formats des magasins
- deux copies sont envoyées à All Music Guide et Muze
- une copie reste à disposition de l’équipe de marketing
- une copie est archivée
Le label doit aussi transmettre les informations détaillées (titres, auteurs, éditeurs, etc.) pour chaque titre et chaque album. La musique est alors digitalement encodée selon les différentes caractéristiques de gestion numérique des magasins en ligne (formats, taux de compression, DRM, etc.). The Orchard délivre la musique aux magasins en ligne (les titres sont disponibles ensuite entre 6 à 8 semaines) et assure une promotion marketing efficace sur les différentes plates-formes. A noter que iTunes Music Store a promu pendant 52 semaines consécutives des artistes de The Orchard sur sa home page !
Combien ça coûte ? Combien ça rapporte ?
Une participation de 25 $ par CD est demandée, correspondant aux frais d’encodage. Sur chaque téléchargement, The Orchard perçoit entre 60% et 70% du prix de détail. Sur ce revenu net, 70% est reversé aux labels et artistes. En moyenne le système est rentable à partir de 5 albums vendus ! Les labels/artistes peuvent accéder à leur compte en ligne ce qui leurs permet de suivre précisément les ventes. The Orchard règle les bénéfices chaque trimestre en USD.
Un début d’accès à la diversité musicale ?
On peut le dire, la mission de The Orchard permet véritablement d’accéder à la diversité musicale. Pourtant, on constate encore quelques freins à l’explosion du service.
1- les labels ont parfois très peur de mettre leurs catalogues en ligne. Pourquoi ? Peut-être car internet a plus volontiers été associé au téléchargement illégal et que le potentiel de ce média reste méconnu
2- les plates-formes de musique sont sous-staffé et certains titres dépassent très largement les délais de 6 à 8 semaines pour leur mise en ligne …
3- à cause des licences d’exploitation, tous les titres encodés ne sont pas disponibles sur tous les territoires : 125.000 titres du service sont exclusivement distribués aux USA !!
Dominique Rottet conclue : «j’espère que les labels vont prendre le temps de comprendre comment fonctionne la vente de musique en ligne qui n’est pas si différente de la distribution physique. Je souhaite surtout qu’ils osent nous proposer davantage d’artistes pour que les mélomanes puissent assouvir leur soif de découvertes musicales».
Plus d’info : www.theorchard.fr
Contactez Dominique Rottet : dominique_at_theorchard_point_fr
http://www.jamendo.com
Basée au Luxembourg, la plate-forme est gérée par la société PeerMajor, qui ne fait pour l'instant aucun profit. La société est gérée par un noyau dur de 4 personnes et soutenue par 5 membres très actifs. Ses fondateurs développent Jamendo en plus de leurs activités (professionnelles ou étudiantes). Les membres actifs sont totalement bénévoles.
D’où vient le nom ?
C’est le mélange de "jam" (un concert improvisé) et "crescendo"... jamendo ! «Le nom évoque les artistes qui jouent entre eux et qui vont progressivement se faire connaître...» déclare David.
L’objectif est de permettre la diffusion et la promotion des artistes indépendants et groupes locaux, voire régionaux (Nord Est de la France pour le moment). La musique est diffusée librement via les performants réseaux P2P comme BitTorrent, eMule,...
Quels services ?
Pour les artistes : des services gratuits dont l’hébergement de leurs fichiers musicaux, la mise à disposition d'un espace web, sur lequel ils peuvent diffuser leurs dates de concert, publier des photos, faire un lien vers leur site web, générer et imprimer des flyers personnalisés...
Afin de protéger les fichiers distribués librement, Jamendo s’appuie sur les licences Creative Commons. «Elles permettent aux artistes de choisir parmi les 6 licences principales qui convient le mieux à leurs besoins. Les albums sous licence Art Libre sont aussi acceptés». La plate-forme compte aujourd’hui 25 artistes. Ce sont déjà 14 heures de musique, et plus de 10 Gigabytes de données qui sont mis à disposition.
Les internautes : peuvent noter leurs artistes préférés via le système I-Rate, ainsi que partager leur avis via un système de "critiques" en live. Les internautes peuvent faire un don, sur la base du volontariat, aux artistes qu'ils soutiennent ; Jamendo s'engage à reverser 90% à 100% de la donation à l'artiste, selon le moyen de paiement choisi.
Repartir avec le concert live dans la poche !
Jamendo organise le 31 mars, un premier concert à Metz avec les groupes Both et Tri-Face, dont le contenu sera enregistré en direct à l'aide de l'outil Cclive et distribué librement sous licence Creative Commons. Les personnes apportant une clé USB à la fin du concert repartiront avec ! C'est une première en Europe !
Objectifs pour 2005 :
Augmenter le nombre d'artistes et de groupes adhérents, mais aussi d'élargir le champ d'action au plan national et international. Jamendo souhaite mettre en place des services qui répondront aux besoins des artistes et organiser d’autres concerts distribués en CC. Jamendo proposera prochainement son site en Espagnol et en Allemand.
L'objectif à plus long terme est outre la largeur du catalogue, l’adaptation du contenu en fonction de la zone géographique où se trouve l'internaute pour personnaliser les pages d’accueil. «C'est important pour les artistes, car bien qu'ils se diffusent à grande échelle sur Internet, leur public est très local ou régional et ils savent que le succès passe d'abord par leur reconnaissance sur la scène locale.»
Le nombre de plates-formes musicales explose ! Selon l’IFPI on recense 230 services de musique en ligne soutenus par les maisons de disques (dont 150 en Europe, répartis dans 20 pays).
J’aimerai faire un zoom sur 2 initiatives d’accès à la musique en format MP3 sans DRM :
- Musique-libre
- MadeInMusic
http://www.madeinmusic.com/
Basé en Suisse, MadeInMusic.com a été crée en 2001 et comprend une équipe de 11 personnes!! Cette plate-forme assure la promotion et la distribution de musiques indépendantes via son site web en 5 langues.
Sa pensée fondatrice : "Le marché de la musique numérique à besoin de consomActeurs pour financer et distribuer les nouveaux talents et favoriser la diversité culturel "
MadeinMusic.com propose un catalogue légal européen comprenant plus de 12.000 titres organisés en plus de 200 styles différents et provenant de plus de 1.300 artistes. La plate-forme MadeinMusic.com compte 20000 membres et stocke, gère et livre de la musique en format MP3 sans DRM, tout en se chargeant des questions de copyright et de reversements avec 85 sociétés de droit d’auteur dans le monde. Son CEO, Bernard Barut déclare d’ailleurs que «les DRM c’est de la poudre aux yeux pour les incompétents».
On notera que MadeInMusic.com fait partie d’un pool d’activité Online
3 types de services :
- Consommateurs : les internautes peuvent écouter (gratuitement) et télécharger (sur paiement) des titres au format MP3 sans DRM. L’achat se fait via un crédit de 26 titres, 12 titres, 6 titres ou 1 titre. Les internautes peuvent ainsi découvrir de nouveaux artistes et styles musicaux, tout en entrant en contact direct avec des musiciens et d'autres fans de musique.
- Labels & Musiciens : pour 200Euros/mois MadeinMusic.com offre aux labels et aux musiciens indépendants une solution e-commerce fiable à leurs couleurs pour la distribution digitale de leur catalogue. MadeinMusic.com propose à travers son espace backstage, une série de services innovateurs pour l'industrie de la musique tel que l'identification et le targeting de la communauté pour proposer des morceaux de musique en mode Push. Enfin, MadeinMusic offre des outils de gestion de catalogue, de marketing et de statistiques accessibles 24/7. Un reversement de 50 % est assuré aux Labels et Musiciens et 70% dans le cas d'une distribution direct.
- Festivals : MadeInMusic va accompagner la deuxième édition du «Caprices Festival» qui se déroule du 26 février au 6 mars à Crans-Montana via une plate-forme online aux couleurs de l’événement. Ce sera l’occasion de lancer les «Musique.com Awards». Pendant le festival 50000 cartes à gratter MP3 brandées « Caprices Festival» et développées en partenariat avec Swisscom d’une valeur de 1F Suisse permettront de faire découvrir les nouveaux talents participants aux MadeinMusic.com Award.
Les développements pour 2005 sont nombreux : ouverture de nouveaux services pour les radios dans 2 mois et recherche de partenaires pour prendre la licence MadeInMusic en France…
Ca te tente lecteur ?
Le nombre de plates-formes musicales explose ! Selon l’IFPI on recense 230 services de musique en ligne soutenus par les maisons de disques (dont 150 en Europe, répartis dans 20 pays).
J’aimerai faire un zoom sur 2 initiatives d’accès à la musique en format MP3 sans DRM :
- Musique-libre.org
- MadeInMusic.com
http://www.musique-libre.org
L’équipe est composée d’un noyau dur de 5 personnes et bénéficie du soutien d’une vingtaine de membres actifs. Tout le travail effectué est complètement bénévole.
L’objectif de Musique-Libre.org est de faire connaître la musique libre !!
« L'industrie du disque, les ayants-droit, dans leur lutte actuelle contre le partage, contre les internautes, contre le public, ne défendent pas les artistes, mais leurs intérêts financiers. L'association musique-libre.org que nous vous proposons de rejoindre entend participer à la défense du bien commun, du droit du public. Les initiatives foisonnent, nous y ferons écho. »
Ce site propose donc de l’éditorial sur le création musicale, des «play lists» et l’accès au patrimoine musical via les archives.
Tous les morceaux sont sous licence libre. Ils sont donc légalement téléchargeables, copiables et diffusables dans les termes explicitement décrits dans la licence attenante. La plate-forme compte aujourd’hui 88 artistes, 510 morceaux de 19 labels différents.
S’appuyant directement la «free music philosophy» Musique-Libre.org donne accès à des œuvres musicales par Groupes / Styles / Labels / Licences. Les morceaux ne sont pas hébergés sur le site. Le site prépare la version anglaise puis espagnole. Ce service est intégralement gratuit pour les labels et pour les auditeurs. L'équipe prépare également un système de micropaiement en ligne, qui permettra de faire un don à un artiste ou un label, si la musique vous plaît, ou au site, si vous voulez soutenir son action.
Les objectifs pour 2005 : créer une plate-forme la plus large possible, continuer de sélectionner des labels indépendants, mettre en avant des coups de cœur, étendre la communauté des membres et participer aux initiatives pour repenser la propriété intellectuelle, les pratiques économiques et la diffusion de la culture à l'ère du numérique.
Soundoo est une société européenne créée par un groupe d'amis venant de Belgique, France, Japon et Pologne soit 10 personnes au total. Le site est accessible en français, néerlandais, anglais, allemand et japonais. En plus d’être passionnés, certains membres de Soundoo sont vraiment beaux ;-)
« Le format album a encore au moins 10 belles années devant lui, c’est pourquoi nous parions sur la vente de CD et Vinyles dans un premier temps au sein de notre plate-forme» déclare Nicolas Bogaerts.
Soundoo est un disquaire en ligne, lieu de rencontre unique entre les artistes auto-produits, les labels indépendants et leurs publics. C’est une plate-forme sur Internet qui propose de découvrir et acheter de la musique sur support physique provenant de tous styles musicaux. «La pochette de vinyle comme celle du CD permet d’exprimer l’histoire et l’univers de l’artiste. "Prenez le label Constellation, pour le groupe Godspeed you Black Emperor, il fait le packaging à la main en papier recyclé, c’est de toute beauté ".
Que propose Soundoo ?
Pour les Labels indépendants et les Artistes autoproduits : Soundoo propose de mettre en avant leur CD ou Vinyles en totale liberté. Tous les artistes sont acceptés, peu importe le genre musical. Aujourd’hui le site compte 700 albums et le catalogue bien que récent compte des références telles que les labels Bang, Prohibited Records, Anticon, Kranky ou encore Naïve. Les artistes et labels indépendants peuvent accéder à cette plate-forme pour un flat fee de 35 euros qui comprend: l’accès à une page dédiée personnalisable, le service de pré-écoute de 40 secondes, le référencement sur le moteur de recherche du site et l’envoi du CD à l’acheteur. Sans intermédiaire, sans contrat exclusif, le prix est fixé par le label ou l’artiste lui-même. Soundoo se rémunère à hauteur de 4 euros par disque vendu.
«A album équivalent, nous sommes de 4 et 7 euros moins cher que la Fnac, Amazon ou Alapage»
Pour les mélomanes : l’amateur de musique peut découvrir des artistes et écouter un extrait de 40 secondes, lire les commentaires des internautes ou de l’équipe éditoriale. Equipe qui est composée pour le moment de 4 chroniqueurs belges et 1 français, mais elle devrait rapidement s’étendre. (Si tu es intéressé lecteur, n’hésite pas à contacter Soundoo). La première page du site pousse en priorité les artistes du pays d’où se connecte l’internaute. Par la suite, on peut rechercher un artiste par Ambiance / Pays / Instruments / Genre et acquérir le CD directement sur la plate-forme.
Pourquoi croire dans ce concept ?
«Nous réunissons une quantité infinie de niches sur Soundoo: niche locale, régionale, niche de genre… on parle beaucoup de la chute du disque mais j’ai constaté au Midem 2005 que le nombres de labels indépendants ne cessent d’augmenter et que certains s’en sortent vraiment très bien ! J’ajouterai que dès lors que les mélomanes sont satisfaits de leur disquaire, ils sont fidèles et reviennent».
Quels sont les développements en cours ?
Il est prévu tout d’abord de sonder les internautes et les artistes pour améliorer et innover en permanence sur le site. En plus des newsletters existantes (à destination des labels, des artistes et des clients), Soundoo prévoie de lancer une newsletter par genre musical. Le contenu du site va être de plus en plus personnalisable et le back office pour lancer la vente de fichiers numériques est prêt.
La promo ?
Le site n’investit pas encore pour se faire connaître mais participe à de nombreuses manifestations, partenariat avec des radios et des festivals. Le prochain est le Festival De Mart, organisé par le label Green Elefant.
Nous suivrons avec attention cette nouvelle initiative…
Une femme passionnée par les stratégies marketing dans le secteur des contenus numériques. Suivez-moi sur https://twitter.com/krustul
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